Au Théâtre Nanterre-Amandiers, Jean Bellorini réinvente Le Cid de Corneille dans une malicieuse variation en musique qui rend les fameux alexandrins encore plus proches et percutants.

Un footballeur est atteint d'une maladie dégénérative de la rétine qui va le rendre aveugle. Arnaud Vrech propose au Théâtre de La Tempête une belle histoire de résilience emportée par la fanfare de l'espoir.

Basé sur le livre d’entretiens menés par la journaliste Annick Cojean, un portrait fin et édifiant de la célèbre avocate et ses soixante-dix ans d’engagement au service de la justice et de la cause des femmes.

Au Théâtre de la Porte Saint-Martin, Alain Françon reprend sa mise en scène magistrale des "Fausses confidences" de Marivaux pour révéler toute la finesse d'un texte aussi drôle que perspicace.

Elsa Granat s'empare de la salle Richelieu de la Comédie-Française pour sa version de La Mouette de Tchekhov. Une scénographie inventive et percutante pour une interprétation à fleur de peau.

Avec Frantz à La Scala Paris, une bande de jeunes comédiens arrive à faire du théâtre de mime et de bruitages encore plus expressif que le jeu traditionnel. Une incroyable inventivité.

Eric Lacascade propose à La Scala une version brute et puissante d'un chef-d’œuvre de la tragédie grecque : Œdipe roi de Sophocle.

Aurélien Hamard-Padis monte au Studio-Théâtre de la Comédie-Française "Le Moche", une comédie de Marius von Mayenburg sur le conformisme et la dictature de l'apparence.

La Comédie-Française reprend la mise en scène délicate de Clément Hervieu-Léger pour La Cerisaie de Tchekhov. Peut-être la pièce la plus juste et bouleversante de l'auteur, entre humour et fatalité.

Matthieu Crucinani propose au Théâtre Gérard Philipe une Phèdre de Racine viscérale et magistralement interprétée, dans une scénographie de fin de règne.