Denis Podalydès monte à l'Opéra-Comique un Faust de Gounod dans sa version originale avec dialogues parlés. Une mouture incisive qui redonne toute sa jeunesse et son piquant à l'œuvre.

À l'Opéra Bastille, Damiano Michieletto reprend sa mise en scène pétillante du Barbier de Séville dans une scénographie virevoltante aux accents neo-réalistes.

Le Chevalier à la rose de Richard Strauss est un sommet de raffinement orchestral. Au Théâtre des Champs-Elysées, Krzysztof Warlikowski met en scène le caractère éphémère des sentiments.

À l'Opéra Bastille, Il Trittico entrelace trois opéras en un acte de Puccini. Le metteur en scène Christof Loy navigue dans les registres très différents de ces pièces dans un ordre inhabituel, du burlesque au tragique.

Au Théâtre des Champs-Elysées, Christof Loy approfondit la psychologie du Werther de Massenet, un magnifique opéra où l'intime jouxte l'emphase lyrique.

Au Théâtre du Chaêtelet, Olivier Py adapte Peer Gynt, le chef-d'œuvre d'Henrik Ibsen et Edward Grieg, pour suivre le périple effréné d'un mythomane à la recherche du sens de sa vie.

À l'Opéra de Paris, Wajdi Mouawad, que l'on connaissait pour ses pièces poétiques et viscérales, affronte dans Pelléas et Mélisande l'univers irréel et sobre de Maeterlinck et Debussy.

Au Théâtre des Champs-Elysées, Semele est un bijou baroque où la musqiue virtuose et la dramaturgie rythmée révèlent les affres de l'amour et de l'ambition.

Peter Sellars revient à l'Opéra de Paris pour une mise en scène audacieuse et engagée de Cator et Pollux, le chef-d’œuvre de Rameau.

Hervé Niquet dirige l'orchestre de l'Opéra Royal de Versailles pour une Carmen de Bizet avec les mêmes décors et costumes que lors de sa création en 1875, et une impressionnante distribution.